"Dissimilar religious metanarratives, similar techniques: Herodotus and Luke's use of the divine 'plupast' in their histories."

My paper at the annual conference of British New Testament Society (St Mary's University - 2018)

English here (en français en bas)

The annual conference of the British New Testament Society was held this year at St Mary's University (London Twickenham) from September 6 to 8. In this welcoming and stimulating setting, I gave a lecture on my book project which compares the history-writing of Herodotus (the first Greek historian) and that of St. Luke. The title in English was: "Dissimilar religious metanarratives, similar techniques: Herodotus and Luke's use of the divine 'plupast' in their histories."


From the fourth chapter of my project, the lecture showed the manner in which the Greek historian refers to the divine several times and in different ways in the first part of his work (Book 1, chapters 1-25). Essentially, the purpose of this section is to show some events before the reign of Croesus, defined by Herodotus as the cause of Greco-Persian conflicts. We find, for example:

• the genealogy attached to a deity or a hero, in this case the genealogy of the Lydian kings that goes back to the hero Heracles, 
• oracles that confirm or announce an event 
• the vital link between the sacred and the customs 
• the importance given to structures dedicated to the gods 
• the divine retribution for the offense of one of the elements above 

Since these elements are recurrent in the work, the rhetorical effect of the presence of the divine in this section, at the very beginning of his work, directs readers or listeners to follow the rest of the story. A comparison with the first section of Luke-Acts (Luke, chapters 1-3 up to the genealogy of Jesus) suggests some interesting leads to explore. To view the PowerPoint (in English) of the conference, click here.

En français:

La conférence annuelle de la British New Testament Society s’est tenue cette année à la St Mary’s University (Londres Twickenham) du 6 au 8 septembre. Dans ce cadre accueillant et stimulant, j'ai donné une conférence sur son projet de livre qui compare la manière d’écrire l’histoire d’Hérodote (le premier historien grec) et celle de saint Luc. Le titre en anglais était : « Dissimilar religious metanarratives, similar techniques : Herodotus and Luke’s use of the divine ‘plupast’ in their histories ». en français « Métarécits religieux dissemblables, techniques similaires : l’emploi du ‘plupast’ divin dans les histoires d’Hérodote et de Luc »).

Tiré du quatrième chapitre de mon projet, la conférence a montré la manière dont l’historien grec évoque le divin à plusieurs reprises et de différentes manières dans la première partie de son ouvrage (Livre 1, chapitres 1–25). Essentiellement, le but de cette section est de montrer quelques événements avant la prise de pouvoir de Crésus, défini par Hérodote comme la cause des conflits gréco-perses. On y trouve, par exemple : 

• la généalogie rattachée à une divinité ou un héros, en l’occurrence la généalogie des rois lydiens qui remonte au héros Héraclès, 
• des oracles qui confirment ou annoncent un événement 
• le lien vital entre le sacré et les coutumes 
• l’importance accordée aux structures consacrées aux dieux 
• la rétribution divine pour l’offense d’un des éléments ci-dessus 

Puisque ces éléments sont récurrents dans l’ouvrage, l’effet rhétorique de la présence du divin dans cette section, tout au début de son ouvrage, oriente les lecteurs ou les auditeurs à suivre le reste du récit. Une comparaison avec la première section de Luc-Actes (Luc, chapitres 1–3 jusqu’à la généalogie de Jésus) suggère des pistes intéressantes à explorer. Pour voir le PowerPoint (en anglais) de la conférence, cliquez ici.